Le groupe de promotion des transports en commun, Transports 2000 Québec, demande aux sociétés de transport public de la métropole de geler leurs tarifs, pour l'année 2010, en raison d'une baisse marquée du prix des carburants et des dérapages de service qui ont affecté des milliers d'usagers du métro, des trains de banlieue et des autobus, à Montréal et en banlieue, depuis le début de cette année.

Le directeur général de l'organisme, Normand Parisien, a estimé hier que les sociétés de transport ne peuvent plus invoquer l'augmentation des coûts de carburant pour justifier des hausses de tarifs qui dépassent l'inflation, en raison du recul de 2,7 % enregistré entre juin 2008 et mai 2009 par l'indice des prix du transport (IPT). M. Parisien a estimé qu'au-delà des indices utilisés pour fixer leurs tarifs, les transporteurs publics devraient aussi tenir compte des effets de la récession sur leurs usagers, et de l'absence d'ajouts importants de services depuis le métro de Laval, pour «montrer qu'on se soucie des préoccupations de la clientèle».