La chef de Vision Montréal, Louise Harel, estime que ce n'est pas à Gérald Tremblay de décider ce sur quoi les Montréalais veulent voter.

C'est du moins ce qu'elle a affirmé dimanche lors du lancement de la campagne électorale de Vision Montréal, qui s'est tenue au parc Jarry et qui avait pour thème la saine gestion.

Répliquant à Gérald Tremblay, qui dit ne pas vouloir une campagne électorale basée sur le passé et, par conséquent, sur les questions d'éthique, Mme Harel a affirmé que ce n'était pas lui qui allait décider «ce sur quoi les Montréalais veulent voter».

«Les Montréalais n'en peuvent plus des enquêtes policières, de contrats gonflés, des soumissions qui ont l'air arrangées et surtout, des structures superposées où on sait plus c'est qui prend les décisions, c'est sur tout ca que la campagne va porter durant les prochaines semaines», a ajouté Mme Harel.

Lors de l'événement, Vision Montréal a présenté 75 candidats, soit environ le trois quart d'entre eux, qui brigueront, le 1er novembre, un poste de conseiller municipal, de conseiller d'arrondissement ou de maire d'arrondissement.

«C'est une équipe qui est emballante (...). Benoît (Labonté) et moi avons beaucoup travaillé au renouvellement de la classe politique montréalaise et nous allons présenter, le 1er novembre prochain, aux Montréalais et aux Montréalaises, un choix entre le camp du statut quo et le camp du changement», a souligné Mme Harel.

La journaliste Elaine Ayotte, qui animait l'événement, sera candidate dans le district Marie-Victorin, de l'arrondissement Rosemont-Petite Patrie, a annoncé la chef du parti, Louise Harel.

Cette dernière s'est dite prête pour le «grand ménage» du 1er novembre. Elle a promis à ses partisans «une ville propre gérée proprement». D'ailleurs, plusieurs personnes dans la foule venues assister à l'événement étaient munis de balais.

Mme Harel a également affirmé qu'avec son équipe, les Montréalais seraient à nouveaux fiers d'habiter la ville. Selon elle, Montréal, sous la bannière de Vision Montréal, se remettra «en marche» vers la confiance rétablie, un code d'éthique contraignant, un commissaire à l'éthique exigeant pour les élus et des procédures d'attribution des contrats sous haute surveillance. Elle estime également que la métropole sera plus verte, plus efficace, plus prospère et plus solidaire.

Finalement, elle a rappelé que Vision Montréal avait pour projet  «emballant» de faire de Montréal la ville hôtesse de l'exposition universelle de 2020.

Le maire de l'arrondissement de Ville-Marie et membre du comité exécutif de la Ville de Montréal, Benoît Labonté, a quant à lui affirmé que les citoyens de Montréal avaient le choix entre le «mode ralenti» ou le «mode rapide» en vue des prochaines élections puisque selon lui, Gérald Tremblay a toujours «un pas de retard» sur ses adversaires.

Environ 1000 personnes ont assisté, dimanche, à la fête familiale organisée par le parti pour le lancement de la campagne électorale.