Une heure et quart. C'est la durée d'un film, ou encore du trajet en voiture entre Montréal et Drummondville. Une heure et quart, c'est aussi le temps qu'ont dû mettre les automobilistes, au début de cette semaine, pour sortir de l'Île-des-Soeurs.

Depuis lundi, des travaux de réaménagement des entrées et sorties de l'Île-des-Soeurs compliquent lourdement la vie des habitants de ce quartier de l'arrondissement de Verdun.

 

La Société des ponts Jacques-Cartier et Champlain a fermé la bretelle J-3, l'accès direct de l'Île-des-Soeurs à l'autoroute Bonaventure. Les travaux, qui ont débuté vendredi soir dernier, se poursuivront jusqu'au 28 juillet.

D'ici là, pour se rendre à Montréal, les 13 000 résidants de l'Île-des-Soeurs n'ont qu'une seule option: emprunter la sortie 60, par la rue Wellington. Le hic: cette sortie n'a qu'une seule voie.

Alors que le trajet à l'heure de pointe dure habituellement une quinzaine de minutes, les automobilistes ont mis jusqu'à une heure et quart, lundi matin, pour quitter leur quartier. Mardi et mercredi, il fallait encore patienter une cinquantaine de minutes.

«On a bien vu qu'il y avait un problème», a convenu Jean-Vincent Lacroix, responsable des communications à la Société des ponts Jacques-Cartier et Champlain.

La Société, l'arrondissement de Verdun (qui collabore aux travaux), les compagnies de transports en commun et la police de Montréal se sont réunis, mercredi, pour trouver des solutions à cette congestion monstre.

«Nous avons adopté différentes mesures pour nous assurer de la fluidité de la circulation», a indiqué M. Lacroix. Des policiers ont été affectés à la circulation et un feu a été modifié pour donner la priorité aux gens qui sortent de l'île.

«Jeudi, nous avons vu une nette amélioration», a indiqué le maire de l'arrondissement de Verdun, Claude Trudel. Le temps d'attente pour sortir de l'île est passé à environ une demi-heure, a-t-il indiqué.

«La situation devrait encore s'améliorer avec le début des vacances de la construction, a ajouté Claude Trudel. Mais c'est certain que ça restera plutôt difficile jusqu'à la fin des travaux.»