Le coût mensuel d'accès au métro et aux autobus de la STM pourrait grimper à 68,50$ à partir du 1er janvier, en hausse de 3,3% par rapport au tarif actuel.

La STM a refusé, hier, de nier ou de confirmer la nouvelle, parue dans un quotidien de la métropole, selon laquelle les usagers montréalais du métro et des autobus devront ainsi payer 2,25$ de plus par mois. La décision n'a pas encore été entérinée par son conseil d'administration, précise la porte-parole de la société, Odile Paradis.

Par contre, Mme Paradis, a reconnu que cette hypothèse est fondée sur une déclaration publique du président de la STM, Claude Trudel, lors d'une séance récente du conseil d'administration de la société.

En réponse à une question du public, M. Trudel a alors affirmé que la STM base généralement ses augmentations de tarifs sur la moyenne de deux indices, celui du coût des transports, et celui des prix à la consommation.

Or, a précisé Mme Paradis, «la moyenne de ces deux indices pour l'année en cours serait de 3,3%».

Au moment où la STM atteint des sommets d'achalandage, ce bond de 3,3% représenterait une des hausses de tarifs annuels les plus élevées depuis la grave crise financière qui a secoué tout le monde des transports collectifs au Québec, en 2002-2003. La STM avait alors haussé ses tarifs deux fois dans la même année. Une telle augmentation serait cohérente avec celle proposée par l'Agence métropolitaine de transport (AMT) pour ses trains de banlieue.

Cette grille tarifaire, qui doit être approuvée aujourd'hui par le conseil des élus de Communauté métropolitaine de Montréal, propose une hausse moyenne de 3,5% qui fera grimper le coût des titres mensuels TRAM de 2,50$ à 7$, selon les zones de résidence.