Une entente de principe est intervenue entre la Société de transport de Lévis (STLévis) et ses chauffeurs. La grève générale illimitée, qui est en cours depuis le 13 février, n’est toutefois pas encore terminée, puisque l’entente devra d’abord être présentée aux membres du syndicat « dans les prochains jours ».

C’est ce qu’ont confirmé la STLévis et le Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud, affilié à la CSN, dans des communiqués de presse distincts. L’entente était intervenue en fin de soirée mercredi.

Les usagers ne sont néanmoins pas encore au bout de leurs peines, plusieurs services étant encore sur pause pour le moment.

« Cette entente ne suspend pas la grève actuelle. Le service ne sera donc pas offert sur les trajets desservis par la Société de transport de Lévis. La grève sera suspendue si les membres entérinent l’entente de principe », a en effet indiqué le syndicat, précisant que « de plus amples informations seront fournies au moment de soumettre l’entente aux syndiqués ».

Une assemblée générale devrait avoir lieu « dans les prochains jours » afin de soumettre le texte de l’entente de principe aux membres. Aucune information sur la nature de ce pacte n’a encore filtré.

En confirmant à son tour avoir signé une entente de principe « en vue du renouvellement de la convention des 110 chauffeurs d’autobus », la STLévis a de son côté expliqué jeudi qu’elle ne « commentera pas publiquement le contenu de l’entente pour le moment afin de laisser le temps au conseil d’administration d’en prendre connaissance et de se prononcer à ce sujet ».

« Le public peut en tout temps se tenir informé de l’évolution de la situation en consultant le site web https://www.stlevis.ca/etat-reseau, les comptes de médias sociaux officiels sur Facebook et Twitter ou en communiquant au service à la clientèle au 418-837-2401 », a précisé la société de transport.

Rappelons que les chauffeurs de la STLévis n’ont plus de convention collective depuis le 31 décembre 2021. Leurs principales demandent concernent des hausses de salaire, mais aussi davantage de postes permanents et la cessation du recours à la sous-traitance.