« C’est une question de temps, et on sera prêts ». Fatigués de se sentir « pris en otages », plusieurs élus gaspésiens s’organisent pour éviter les bris de service en déployant un système de transport interurbain public au cas où Keolis décidait de suspendre ses liaisons dans la péninsule.

« Pourquoi est-ce que sur la couronne nord de Montréal, c’est un service public, et en Gaspésie c’est privé? » questionne d’emblée la directrice générale de la Régie intermunicipale de transport Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine (RÉGÎM), Marie-André Pichette. À la tête de l’organisme qui chapeaute le transport en commun dans ces régions, elle planche depuis quelques semaines avec des décideurs locaux sur un plan pour éviter que la péninsule se retrouve isolée si Keolis décidait de plier bagage, comme ils ont souvent menacé de le faire.

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