Au lendemain du retrait temporaire du maire de Laval, le comité exécutif de la ville a pris ses distances par rapport à Gilles Vaillancourt, en fin d'après-midi.

«La seule crise de laquelle on peut parler à Laval actuellement, c'est la crise qui affecte M. Vaillancourt. C'est une crise personnelle et non pas une crise autre que cela», a fait valoir le numéro deux de la ville, Basile Angelopoulos, vice-président du comité exécutif de la ville.

L'élu municipal avait convié les médias à l'hôtel de ville pour rassurer les citoyens de Laval. Questionné à plusieurs reprises sur la survie ou non du lien de confiance entre lui et Gilles Vaillancourt, M. Angelopoulos a refusé de dire s'il croyait toujours en l'honnêteté de son collègue. «Le maire a cette période de réflexion et nous avons l'intention de la respecter», a-t-il répété à plusieurs reprises.

Le reste du comité exécutif, lui, «est solidaire», a assuré Basile Angelopoulos.

L'élu a aussi admis que le retrait du maire pour cause de maladie ne pourra durer jusqu'aux prochaines élections municipales, prévues dans un an.