La formule des partenariats public-privé est toujours à l'ordre du jour pour le Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM), assure le ministre de la Santé et des Services sociaux, Yves Bolduc.

Si certains ont interprété le départ avant la fin de son mandat du président de l'Agence des partenariats public-privé comme la mise au rancart des PPP, le ministre de la Santé, lui, a assuré que ce n'était pas le cas pour le CHUM à l'heure actuelle.

«Non, non. Ce qu'on a dit, c'est que pour le gouvernement, ce n'est pas une religion et ce n'est pas de l'idéologie. Ce qu'on veut, c'est d'avoir le meilleur projet», a lancé le ministre Bolduc.

Interrogé vendredi, alors qu'il était de passage à l'Institut de cardiologie de Montréal pour annoncer l'agrandissement du centre de recherche, le ministre Bolduc a affirmé que les deux consortiums retenus s'affairaient présentement à rédiger leur projet, à la suite de l'appel de propositions qui a été lancé.

Il faudra attendre de voir ce que les consortiums auront proposé comme projet et voir le financement qu'ils auront réussi à obtenir avant de trancher de façon définitive, a expliqué le ministre.

«Il y a un an, on parlait que le mode de PPP c'était le mode qui a été retenu. Dans huit à 12 mois, quand on va arriver à la fin du processus, peut-être à cause des conditions de financement, de différents facteurs, on pourra changer le mode de réalisation. Mais actuellement, on est encore sur le mode PPP», a martelé le ministre Bolduc.

Il a assuré que le mode de réalisation en partenariat public-privé, qui suppose une participation de plusieurs entreprises privées et leur mise en concurrence, ne retarde aucunement la réalisation du projet. «Il n'y aura pas de retard du projet, contrairement à ce qui a été dit.»