Le Canada réussit mieux que les États-Unis à lutter contre le nombre croissant de cas de coqueluche chez les adolescents, selon un expert canadien.

Mais les États-Unis font toutefois meilleure figure quant à la vaccination des adultes afin de prévenir la transmission de la maladie, qui peut parfois s'avérer mortelle, à de très jeunes enfants.

Le Canada doit s'améliorer dans ce domaine, selon le Dr Scott Halperin, un professeur de pédiatrie, microbiologie et immunologie de l'Université Dalhousie, à Halifax.

En 2003, la hausse du nombre de cas de coqueluche chez les adolescents et les adultes a donné suite à la mise sur pied d'un comité consultatif national, qui avait recommandé que tous les enfants et les adolescents reçoivent un vaccin spécial. Ce dernier protégeait à la fois du tétanos et de la diphtérie, tout en contenant une dose pour adulte de vaccination contre la coqueluche.

La comité avait également recommandé que les adultes reçoivent des vaccins semblables pour les protéger eux aussi de la maladie.

En 2004-2005, les provinces et les territoires canadiens ont adopté un programme de vaccination universel pour les jeunes adolescents. Et même s'il faudra peut-être attendre encore une dizaine d'années avant de pouvoir rassembler des données précises, le Dr Halperin a avancé que les résultats observés jusqu'à maintenant étaient encourageants. Les taux d'infection chez les adolescents semblent être à la baisse, selon lui.

Aucune des provinces n'a toutefois suivi la recommandation du comité à l'effet qu'un programme similaire devrait être mis sur pied pour les adultes, probablement parce que les coûts engendrés seraient trop élevés, a estimé le docteur.

L'immunisation des adultes aiderait à protéger les enfants, qui sont beaucoup plus à risque de souffrir de complications de la maladie, a-t-il expliqué.