La phase 2 des États généraux sur la souveraineté du Québec débute samedi par une grande assemblée, à Québec.

Elle réunit quelque 500 délégués élus lors de 13 rencontres régionales de la phase Un ou proposés par les organisations participant au Conseil de la souveraineté du Québec.

Le président du Conseil, l'ancien ministre péquiste Gilbert Paquette, dit miser sur l'action de la société civile, avec l'appui des quatre partis politiques souverainistes, pour remettre dans le débat public la question nationale.

M. Paquette souligne que les membres de la Commission nationale des États généraux sur la souveraineté ont constaté dans leur tournée que les blocages du Québec dans le Canada s'accentuent. Il ajoute que les Québécois sont de plus en plus minoritaires dans l'ensemble canadien, contrôlant de moins en moins leurs affaires.

La Commission nationale entend mettre en route trois chantiers pour définir la future «République du Québec». Ces chantiers réaliseront des études, organiseront des débats et rendront publiques des propositions nouvelles à l'intention de l'ensemble de citoyens et des députés.

Le premier chantier portera sur la souveraineté populaire; le deuxième sur l'économie et la souveraineté; et le troisième sur un plan de mobilisation et d'action politique.