La nouvelle candidate du Parti québécois dans la circonscription de Vachon, sur la Rive-Sud de Montréal, soutient que l'appui à l'indépendance demeure ferme.

La présidente de la Coalition Eau Secours, désignée au terme d'une assemblée d'investiture, tentera de conserver le siège de Camil Bouchard dans le giron du parti lors de l'élection partielle qui doit se tenir d'ici l'été.

En plus de ses activités militantes écologistes, Martine Ouellet a été liée au SPQ Libre, une organisation souvent désignée comme l'aile radicale du Parti québécois. L'aspirante députée réfute cette étiquette.

Elle n'endosse pas non plus la sortie de l'ancien premier ministre Lucien Bouchard qui a émis des réserves quant à la réalisation du projet de souveraineté cher aux péquistes.

Pour Martine Ouellet, les propos de Lucien Bouchard lui appartiennent et s'expliquent par une part de déception, de découragement et d'amertume. Elle dit comprendre que les membres d'une certaine génération peuvent ressentir de l'épuisement devant l'indépendance qui tarde à se concrétiser. Cela ne l'empêche pas d'être convaincue que l'appui à la souveraineté demeure ferme au sein de la population québécoise, n'en déplaise aux détracteurs.

Ceux-ci semblent d'ailleurs nombreux selon deux récents sondages où deux Québécois sur trois estiment que des problèmes plus pressants devraient être traités en priorité.

Précisant qu'il n'existe jamais de période tout à fait idéale pour parler d'indépendance, Martine Ouellet réitère que cette issue n'est pas une fin, mais un outil. Elle estime qu'il s'agit du seul moyen pour permettre au Québec de s'épanouir et de défendre ses positions lors de forums internationaux, notamment.