Les dirigeants de la firme d'ingénierie BPR ont réclamé une clarification de la loi québécoise sur le lobbyisme deux jours après que la firme eut été visée en lien avec la Loi sur la transparence et l'éthique en matière de lobbyisme.

Dans un communiqué émis jeudi, BPR se dit impuissante devant les allégations émises par le commissaire au lobbyisme, mardi.

Selon le commissaire, 13 personnes auraient agi à titre de lobbyistes d'entreprises pour le compte de BPR, auprès de titulaires de charges publiques d'institutions municipales de la région du Bas-Saint-Laurent, sans être inscrites au registre des lobbyistes conformément à la loi.

Ce constat faisait suite à une enquête lancée le 2 septembre 2009 et à l'issue de laquelle le commissaire dit avoir constaté 84 manquements à la Loi sur la transparence et l'éthique en matière de lobbyisme, dont 27 pourraient faire l'objet de poursuites pénales.

Dans son communiqué, BPR souligne qu'aucune documentation ne lui a été soumise, de sorte que l'entreprise ne connaît pas les détails des affirmations formulées et transmises aux médias.

Selon BPR, l'industrie du génie-conseil a toujours prétendu que les activités des ingénieurs étaient toutes contenues dans les exceptions à la Loi.

Les dirigeants de BPR ajoutent qu'ils étudieront de façon approfondie la situation lorsque le commissaire aura transmis la description des manquements et l'information les supportant.