Le Parti québécois veut empêcher les entreprises de financer sans retenue les candidats à la direction d'un parti politique.

Le porte-parole péquiste en matière de sécurité publique, Bertrand St-Arnaud, a réclamé lundi des modifications aux aspects sur le financement des partis politiques inclus dans la Loi électorale.

Actuellement, les appuis financiers aux aspirants chefs politiques ne sont comptabilisés d'aucune façon, contrairement aux dons reçus directement par les partis.

M. St-Arnaud a estimé que les plus récentes allégations qui ont secoué la campagne électorale municipale, à Montréal, démontrent la nécessité de combler cette faille.

Durant la fin de semaine, Benoit Labonté a dû renoncer à son poste de chef de l'opposition officielle, à la suite de la diffusion de reportages indiquant que des entreprises appartenant à un homme d'affaires controversé ont financé sa course à la direction de Vision Montréal.

La chef de Vision Montréal et candidate à la mairie Louise Harel a réclamé durant la fin de semaine le départ de M. Labonté, à qui elle a succédé en juin dernier.

M. St-Arnaud a assuré qu'il était prêt à appuyer le gouvernement s'il décidait, d'ici quelques jours ou semaines, de resserrer la loi afin qu'elle s'applique aux courses à la direction des partis politiques.