Le premier ministre Jean Charest discutera de réduction des gaz à effet de serre aujourd'hui avec Arnold Schwarzenegger, gouverneur de la Californie, l'un des États américains les plus réputés en matière de protection de l'environnement.

Le chef libéral amorce une tournée de trois jours à Los Angeles, où il participera au deuxième Sommet global des gouverneurs sur le climat. Ce matin, Jean Charest aura une rencontre d'une demi-heure avec le gouverneur Schwarzenegger. Il s'agit de la deuxième rencontre officielle entre les deux politiciens.

 

«Il y a une mobilisation des États et des provinces sur la question des gaz à effet de serre, dit Jean Charest. Le gouverneur Schwarzenegger et nous croyons que nous avons un rôle extrêmement important à jouer, d'abord parce que de 50% à 80% des efforts de réduction de gaz à effet de serre vont être faits par les États et les provinces.»

Le premier ministre québécois prendra ensuite la parole comme conférencier, aux côtés notamment de l'ancien premier ministre britannique, Tony Blair, et de Yvo de Boer, secrétaire de la convention-cadre de l'ONU sur les changements climatiques.

Hausse de tarifs: pas de «révolution» à la Mike Harris

Avant de prendre l'avion hier en fin de soirée en direction de Los Angeles, le premier ministre Charest a livré un discours sur la nécessité de conclure un accord de libre-échange avec l'Europe dans le cadre d'une soirée organisée par l'Institut Fraser.

Le premier ministre québécois, qui cherche de nouvelles sources de financement pour le Québec, partageait la tribune de l'Institut Fraser avec l'ancien premier ministre Mike Harris, dont la «Révolution du bon sens» a connu des résultats mitigés en Ontario au milieu des années 90.

Mike Harris était chargé de présenter aux convives son «ami» Jean Charest, qui a tenu en retour à saluer son courage politique. «Les choses ont changé en Ontario avec Mike Harris», a-t-il dit.

Jean Charest et Mike Harris ont beau partager les mêmes tribunes, le premier ministre québécois promet qu'il ne s'inspirera pas des méthodes de son ancien homologue ontarien afin de trouver une solution aux problèmes financiers de son gouvernement. «C'était une autre époque, un autre contexte, un autre environnement, dit Jean Charest. En 1995, l'Ontario était à un autre endroit, c'était la fin du gouvernement néo-démocrate. Ce n'est pas du tout le contexte

que nous avons ici au Québec.»

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LE CANADIEN FERA LES SÉRIES, DIT CHAREST

La saison du Canadien n'était vieille que de quelques minutes que le premier ministre Jean Charest a déclaré (promis?) que l'équipe serait des prochaines séries éliminatoires. «Évidemment que le Canadien va faire les séries! C'est difficile de prévoir qu'ils vont gagner la première place, mais je pense qu'ils ont cette année l'occasion de faire peau neuve. Ils ont avec Jacques Martin un excellent entraîneur, mais je ne connais pas encore l'équipe. Il faudrait que vous me posiez cette question-là après le quart de la saison», a dit le premier ministre Charest hier soir après un discours à saveur économique à Montréal. Dans l'assistance, il y avait notamment l'un des futurs propriétaires du Canadien, Andrew Molson. «Je vais écouter le discours de M. Charest, mais j'espère qu'il va nous donner la marque du match contre Toronto durant son discours», a blagué M. Molson. Le Canadien l'a finalement emporté 4 à 3 en prolongation contre les Maple Leafs...