Le candidat à la chefferie de l'Action démocratique du Québec (ADQ), Éric Caire, est en campagne à Montréal.

Au cours des derniers jours, le député de La Peltrie a notamment cassé la croûte avec des membres de la communauté italienne et participé à des activités militantes. Mardi, il rencontrera les présidents de circonscriptions de l'île de Montréal.

En entrevue à La Presse Canadienne, Éric Caire rappelle qu'aucun parti politique n'a pris le pouvoir dans l'histoire du Québec sans avoir remporté au moins six comtés sur l'île de Montréal. Il compte donc consacrer beaucoup d'énergie au cours des prochains mois à faire connaître les positions de son parti dans la métropole québécoise.

Même si l'ADQ est en dégringolade dans les sondages, il maintient que le parti de centre-droit a toujours sa place dans le paysage politique québécois.

Le candidat à la succession de Mario Dumont affirme que les Québécois ne souhaitent pas un retour à l'alternance libérale-péquiste.

Selon lui, un troisième parti fort a sa place au Québec.

Il ajoute que le Parti libéral et le Parti québécois ne se livrent que de «vieux débats stériles» dans lesquels les préoccupations des Québécois sont totalement évacuées.

Les faibles taux de participation lors des dernières élections en sont la preuve, croit-il.

Même s'il admet que le message de l'ADQ est plus difficile à véhiculer depuis la démission de Mario Dumont, il soutient que seul son parti a un discours qui rejoint directement la population.

Éric Caire croit que grâce à un travail de terrain acharné et des propositions claires, l'ADQ pourrait réitérer son succès de 2007 alors que le parti avait ravi le titre d'opposition officielle.