Pour le ministre du Travail, David Whissell, il n'y a pas lieu de faire une enquête particulière sur le milieu de la construction, au moment où la FTQ-construction traverse une crise importante.

«C'est de la régie interne pour la FTQ. Je vais laisser la FTQ et la FTQ-construction régler leurs problèmes», a soutenu M. Whissell à son entrée à la réunion du caucus des députés libéraux.Depuis quelques jours, les informations inquiétantes s'accumulent. Michel Arsenault a reconnu qu'il avait été informé, début septembre, que le directeur général de la FTQ-construction, Jocelyn Dupuis, était visé par une enquête policière sur le blanchiment d'argent et les motards criminalisés. Les comptes de dépenses somptuaires de M. Dupuis ont aussi contribué à son congédiement, dès septembre. La FTQ n'a pas expliqué toutefois pourquoi en dépit de ces fautes, M. Dupuis avait bénéficié d'une prime de départ de 140 000 $, selon Radio-Canada.

Pour David Whissell, le secteur de la construction est suffisamment encadré. «Il y a la loi R-20, le Code civil, le Code criminel. S'il y a des gens qui ont des prétentions, qui se sentent lésés dans leurs droits, ils ont des recours possibles à la Commission de la construction du Québec et à la Commission des relations de travail», a-t-il résumé.