À quelques nuances près, les partis d'opposition ont condamné l'énoncé économique présenté mercredi par la ministre des Finances Monique Jérôme-Forget.

La leader péquiste Pauline Marois a été la plus virulente, qualifiant l'énoncé de «désert total».

«C'est pire que ce que nous avions imaginé», a dénoncé en point de presse à l'Assemblée nationale la chef de l'opposition officielle. Aucune des idées avancées par le Parti québécois ne figure dans l'énoncé de la ministre Jérôme-Forget.

Pour Mme Marois, les travailleurs «se sont fait avoir» en croyant que le gouvernement libéral allait présenter des mesures audacieuses susceptibles d'amoindrir l'impact de la crise.

Les travailleurs de la classe moyenne sont les grands oubliés du plan de soutien, a pour sa part affirmé le chef démissionnaire de l'Action démocratique, Mario Dumont.

Le leader adéquiste a cependant salué l'introduction d'un crédit d'impôt pour encourager la rénovation domiciliaire.

Quant à Québec solidaire, le député Amir Khadir a reproché au gouvernement Charest d'avoir voulu «épater la galerie» avec un plan «trop maigre». S'il avait voulu faire oeuvre utile, le gouvernement aurait investi massivement dans la construction de logements sociaux, a-t-il dit.