Le premier ministre Stephen Harper ne prendra pas la parole aux Nations unies, mais il a tout de même fait le déplacement à New York afin de rencontrer des leaders internationaux et de recevoir le prix d'«Homme d'État de l'année» que lui décerne une organisation américaine.

Alors que le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et le chef de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, s'adressaient à l'Assemblée générale, jeudi, Stephen Harper a rencontré le président d'Haïti dans un hôtel de Manhattan, à quelques coins de rue du siège de l'ONU.

Stephen Harper et Michel Martelly ont échangé une poignée de main et quelques plaisanteries avant de se mettre au boulot et de discuter de la relation Canada-Haïti.

Le premier ministre canadien a également rencontré Henry Kissinger, ancien secrétaire d'État sous Richard Nixon et Gerald Ford, à son bureau sur Park Avenue.

Henry Kissinger remettra ce soir à son invité canadien le prix de l'«Homme d'État de l'année», décerné par la Fondation Appeal of Conscience, une organisation pacifique interconfessionnelle. Son conseil d'administration comprend notamment l'ex-président américain Bill Clinton et les anciens secrétaires d'État Madeleine Albright, George Schultz, James Baker et Colin Powell.

Parmi les autres lauréats de ce prix figurent notamment l'ex-premier ministre canadien Jean Chrétien, l'ancien président français Nicolas Sarkozy et l'ex-premier ministre britannique Gordon Brown.

Avant de recevoir son prix, Stephen Harper doit rencontrer Mahmoud Abbas. Vendredi matin, une rencontre avec Benyamin Nétanyahou est au programme.

Les partis de l'opposition ont vertement critiqué le fait que Stephen Harper ne profite pas de la tribune de l'assemblée générale de l'ONU. C'est le ministre canadien des Affaires étrangères, John Baird, qui parlera au nom du gouvernement canadien.