Les pays du G8 qui n'ont toujours pas respecté les promesses d'aide au développement faites à l'Afrique lors du sommet historique de Gleneagles, en 2005, compromettent la «crédibilité» de l'organisation, soutient le premier ministre canadien Stephen Harper.

Au cours d'une conférence de presse tenue hier à l'issue du sommet du G8 à L'Aquila, en Italie, le politicien a souligné, sans les nommer, que les États se trouvant dans cette situation allaient «sentir de plus en plus de pression» à mesure qu'approche l'échéance de 2010.

Le Canada est l'un des seuls pays du G8 à s'être conformé à l'engagement pris lors de la rencontre de Gleneagles, qui prévoyait d'augmenter de 25 milliards l'aide totale versée à l'Afrique pour 2010. Plusieurs pays sont loin d'avoir fait leur part, incluant l'Italie, qui a décidé de sabrer dans son aide plutôt que de l'augmenter.

M. Harper a indiqué que les chefs d'État en défaut à ce sujet n'avaient pas avancé d'explication pour expliquer leur retard.