Les épouses et enfants des dirigeants des pays du G8 sont demeurés à Rome, mardi, tandis que les chefs d'Etat et de gouvernement, notamment le premier ministre canadien Stephen Harper, se rendaient dans la ville italienne de L'Aquila, où débute mercredi un important sommet international.

M. Harper est arrivé d'Ottawa en compagnie de sa femme Lauren et de leurs deux enfants, Ben et Rachel, mais la famille a rapidement été séparée, quand le premier ministre est monté à bord d'un hélicoptère en direction de L'Aquila.

Le sommet survient à peine trois mois après le tremblement de terre, d'une magnitude de 6,3 sur l'échelle de Richter, qui a fait 300 victimes et laissé quelque 60 000 citoyens sans abri dans cette ville située à l'est de Rome.

Les chefs d'Etat et de gouvernement des pays du G8 doivent notamment discuter de la crise financière mondiale et des retombées du sommet économique du G20 d'avril dernier, à Londres. Ces deux sujets font partie des priorités du premier ministre canadien.

De grands thèmes tels que les changements climatiques, l'aide aux pays d'Afrique, les récentes élections en Iran ainsi que la sécurité alimentaire internationale devraient également faire partie de l'ordre du jour.

Un porte-parole de M. Harper a toutefois émis l'opinion que cette rencontre n'était pas l'endroit idéal pour discuter des changements climatiques, un dossier qui doit réunir beaucoup plus d'Etats, a-t-il avancé.

Cette prise de position diverge de celles du président français Nicolas Sarkozy et du premier ministre britannique Gordon Brown. Les deux dirigeants pensent que cette rencontre pourrait avoir une grande influence au chapitre de la lutte contre les changements climatiques.