Jack Layton n'a pas la fièvre électorale.

Le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD) a affirmé, dimanche, souhaiter voir les partis politiques fédéraux travailler ensemble pour améliorer le programme d'assurance-emploi, plutôt que de forcer la tenue d'élections sur cet enjeu.

Un projet de loi déposé par le NPD à la Chambre des communes ferait en sorte d'assouplir les conditions d'admissibilité au programme, faisant ainsi profiter de ses avantages environ 150 000 Canadiens sans emploi de plus.

Il sera étudié en deuxième lecture le 10 juin, et le NPD a une journée d'opposition prévue le lendemain.

M. Layton a précisé que son parti ne prévoyait pas de motion de non-confiance à ce moment, faisant valoir qu'il y avait suffisamment de temps pour que le projet de loi soit étudié en comité et adopté avant la fin juin. Ainsi, une aide pourrait être accordée aux travailleurs avant la fin de l'été.

Le Bloc québécois et le Parti libéral du Canada ont déjà signalé leur appui au projet de loi, qui uniformiserait à 360 le nombre d'heures de travail nécessaires pour être admis au programme pour l'ensemble du pays.

Par contre, contrairement aux néo-démocrates, les libéraux voudraient en faire une mesure temporaire jusqu'à la fin de la récession.

Le NPD pâlit dans les sondages tandis que les libéraux font des gains, ce qui n'est pas pour inciter M. Layton à forcer la tenue d'élections générales.

Le chef néo-démocrate a dit être ouvert à des modifications par les partis fédéraux, avec l'objectif de garder le projet de loi vivant.