Des représentants de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal et du Mouvement Montréal français ont manifesté samedi pour dénoncer le recul du français dans certaines agences fédérales au Québec.

Les deux organismes, appuyés du Bloc québécois, déplorent que le droit au français se trouve bafoué par l'Agence des services frontaliers et le tribunal de l'immigration à Montréal.Ils visent notamment une cause devant la Commission de l'Immigration et du statut de réfugié où l'avocat Stéphane Handfield s'est récemment heurté à un refus du déroulement des procédures en français. Sa requête a finalement été accordée, mais on résiste maintenant à lui fournir la traduction des documents admis en preuve.

Mario Beaulieu, président de la Société Saint-Jean-Baptiste, exhorte le gouvernement fédéral de s'assurer du respect de la loi sur les langues officielles. Il affirme que l'Agence des services frontaliers impose de plus en plus fréquemment l'usage de l'anglais au Tribunal de l'immigration.