Alors que déménageurs et locataires s'activent à bouger leurs pénates, les refuges pour animaux de Montréal fonctionnent à plein régime depuis quelques jours pour accueillir les bêtes abandonnées par des maîtres qui ne peuvent les emporter avec eux dans leur nouveau logis.

«Aujourd'hui et demain, on a encore de grosses journées de travail», confirme Céline Giguère, du Berger Blanc. L'entreprise de gestion animalière est sous contrat avec la majorité des arrondissements de Montréal.

Aujourd'hui, elle a trois équipes volantes afin de ramasser les animaux abandonnés ou dont les propriétaires ne veulent plus.

Mme Giguère affirme que ce sont surtout les chats qui sont délaissés chaque 1er juillet. «Ils nous disent qu'ils doivent s'en départir» en raison des conditions imposées par les propriétaires de leur nouveau logement, relate-t-elle.

En deux jours, du 23 au 25 juin, l'entreprise a recueilli 231 chats, contre seulement 109 à pareille date l'an dernier. Il s'agit des dernières données disponibles. «On a environ 180 chats et une centaine de chiens en adoption», explique-t-elle. Les autres ont été euthanasiés.

Céline Giguère affirme que la hausse du nombre de chats recueillis fin juin souligne la gravité du problème des animaux abandonnés à Montréal.

Selon la Ville de Montréal, l'abandon d'un animal domestique dans la nature est un acte de cruauté animale au sens de la loi fédérale.