Un autre cas d'identité controversée aurait forcé un autre Canadien à rester bloqué au Kenya, cette fois depuis trois ans.
Le réseau CBC a rapporté qu'Abdihakim Mohammed, un autiste de 25 ans d'origine somalienne, a été conduit à son pays d'origine par sa mère il y a cinq ans parce que des médecins croyaient que le fait de se rapprocher de sa famille élargie pourrait l'aider.
Selon le réseau anglais de Radio-Canada, c'est en tentant de le ramener au Canada en passant par le Kenya, il y a trois ans, que la femme s'est fait dire que le garçon n'était pas son fils parce qu'il ne ressemblait pas à la photo de son passeport.
Le cas demeure irrésolu même si la mère de Mohammed a offert de procéder à un test d'ADN.
Le ministre des Affaires étrangères, Lawrence Cannon, a fait savoir que des hauts fonctionnaires se penchaient sur ce dossier.
Suuan Hagi Mohamud, une Canadienne de 31 ans, est rentrée à Toronto samedi dernier après avoir dû passer trois mois au Kenya parce qu'on jugeait que ses lèvres ne correspondaient pas à sa photo de passeport, vieille de quatre ans.
Il a fallu un test d'ADN pour confirmer son identité.