Les autorités policières de la GRC au Nouveau-Brunswick soutiennent qu'une femme de la région de Fredericton a inventé de toutes pièces l'histoire selon laquelle elle avait été forcée, à la pointe du revolver, de conduire un homme jusqu'à Toronto.

Dorénavant, la Gendarmerie royale du Canada traite ce dossier comme un cas de méfait public.

Marcia Simmons, une femme âgée de 44 ans de Noonan, avait été portée disparue plus tôt en août, après que des membres de sa famille eurent fait savoir qu'elle n'était pas venue cueillir son adolescente comme prévu.

Or, affirme la GRC, il n'y a jamais eu d'enlèvement et Mme Simmons avait pris la route de Toronto pour des raisons personnelles.

À l'origine, Mme Simmons avait raconté aux policiers qu'elle s'était rendue à un terrain de camping de Woodstock, au Nouveau-Brunswick, lorsqu'un homme a fait irruption dans son véhicule dit utilitaire sport, a sorti une arme à feu et lui a ordonné de le mener à Toronto.

«Nous ne savons pas pourquoi elle a fait ça. Nous ne savons pas exactement pourquoi la victime s'est rendue à Toronto. Elle garde ça pour elle», a déclaré en conférence de presse le sergent Claude Tremblay, de la GRC.

«Elle a été interrogée à plusieurs reprises, ce qui est normal dans tous les cas, et en fin de semaine, ça ne marchait tout simplement plus. L'histoire qu'on nous livrait ne correspondait pas aux faits établis que nous avons recueillis.»

Le sergent Tremblay a ajouté que la police avait consacré beaucoup de temps et de ressources à cette affaire depuis deux semaines, et que celle-ci est maintenant entre les mains des procureurs, qui auront à décider si des accusations seront portées.