Les équipes de pompiers dans le centre de la vallée de l'Okanagan, en Colombie-Britannique, ont passé la majeure partie de la journée de dimanche à combattre le feu par le feu.

Des pompiers combattant le brasier de 88 kilomètres carrés qui ravage Terrace Mountain, au nord de Kelowna, ont allumé un brûlage dirigé sur le versant nord.

Les effets de l'opération, qui a contraint 2150 résidants à quitter leur résidence et placé 2500 autres sous le coup d'une alerte d'évacuation, pouvaient être vus de partout dans la région, d'épais panaches de fumée s'élevant dans le ciel.

Des porte-parole ont expliqué que les brûlages dirigés comportaient des risques, mais ils ont ajouté qu'il était encore plus dangereux de laisser les vents décider de la suite des choses.

Un soudain coup de vent pourrait provoquer un scénario désastreux où le feu allumé par les pompiers se répandrait davantage et endommagerait des maisons.

Mais Alyson Couch, du Service des forêts de la Colombie-Britannique, a dit que de telles opérations n'étaient lancées que si les conditions étaient absolument parfaites.

«Nous ne voulons pas provoquer plus de dommages que ceux qui ont déjà été causés par les incendies de forêt», a-t-elle assuré.

De son côté, Mitch Miller, un agent d'information, a assuré que l'opération de brûlage de combustibles secs s'était bien déroulée dimanche.

Il a admis qu'il s'agissait d'une opération risquée, mais a ajouté qu'il était moins risqué d'allumer un brûlage dirigé que de laisser les incendies de forêt s'intensifier en raison des vents.

«Nous avons calculé les risques et avons décidé qu'il s'agissait de la meilleure approche en ce qui concerne les zones non brûlées», a-t-il dit.

M. Miller a indiqué que le brûlage dirigé avait eu lieu à Shorts Creek et avait couvert une superficie d'environ 300 hectares.

L'opération a été menée à l'aide d'un dispositif d'allumage aérien.