Les quelque 2300 résidants de Lillooet, en Colombie-Britannique, peuvent tous rentrer à la maison, maintenant que les flammes qui menaçaient leur ville se sont stabilisées, mais en dépit du cauchemar vécu qui va les maintenir sur leurs gardes, d'autres, dans la province, ne semblent pas comprendre le sérieux de la situation.

Le ministre provincial des Forêts, Pat Bell, a indiqué que des membres de son ministère avaient donné 54 contraventions à des touristes, des campeurs et des résidants ayant été imprudents avec le feu dans les bois.

Le week-end dernier, alors qu'il faisait du camping, M. Bell a incité son ministère à confronter certains voisins qui avaient allumé un feu de camp en dépit de l'interdiction décrétée à la grandeur de la province.

«Je n'avais pas mon carnet de contravention ici. Si je l'avais eu, ils n'auraient certainement pas eu qu'une amende de 345 $, mais aussi une sanction administrative», a-t-il déclaré à des journalistes, jeudi.

Au moment le plus critique, le feu de forêt du mont McLean est parvenu à moins d'un kilomètre de Lillooet.

Le maire de Lillooet, Dennis Bontron, a affirmé jeudi que les 2300 habitants de sa ville seraient heureux de rentrer chez eux.

«C'est une bonne nouvelle. Nous attendions cela depuis longtemps, et je remercie vraiment tout le monde d'avoir été patient», a-t-il dit.

Néanmoins, la population de la ville demeure en état d'alerte.

Entre-temps, des milliers d'autres résidants de la Colombie-Britannique n'ont toujours pas été autorisés à rentrer chez eux, une poignée de feux de forêt continuant de menacer leurs collectivités.