Le Casino de Charlevoix devra réembaucher une employée congédiée il y a près d'un an, selon ce que lui ordonne la Commission des relations du travail.

La croupière comptant 15 ans d'expérience avait été remerciée parce que l'établissement considérait qu'elle avait joué. Dans les faits, elle avait aidé des membres de sa famille qui jouaient à une machine à sous.Un arbitre de la Commission des relations du travail conclut que la femme n'a pas joué. Il annule le congédiement et ordonne la réintégration de la dame dans son emploi et dans tous ses droits depuis le 26 aout 2008, y compris tout le salaire perdu moins ce qu'elle a pu gagner ailleurs.

Hugues Deschenes, délégué syndical en chef du syndicat des Travailleurs unis de l'alimentation et du commerce (TUAC) affilié à la FTQ, est très heureux de la décision. Il pense que les employés seront moins craintifs de se présenter sur les lieux avec leur famille. Il croit aussi que l'on devrait établir des paramètres clairs et précis concernant la définition de ce qu'est de jouer.

Le Casino de Charlevoix ne commente pas et réfléchit à la suite des choses. (Collaboration Dave Kidd CIHO)