Le Service national des enquêtes des Forces canadiennes (SNEFC) conclut que les allégations formulées l'automne dernier concernant des militaires qui auraient fermé les yeux sur des cas d'agressions sexuelles commises par des soldats et des interprètes afghans sur des garçons sont sans fondement.

«Il a été déterminé que les premières allégations concernant ces incidents comportaient des contradictions importantes, qu'elles ne pouvaient pas être corroborées, qu'elles n'avaient pas été signalées à la chaîne de commandement et qu'elles n'étaient donc pas fondées», indique le SNEFC dans un communiqué publié ce matin.

 

L'histoire remonte à la fin de 2006 et au début de 2007, alors qu'un soldat s'est confié à une aumônière militaire responsable d'aider les personnes souffrant de stress post-traumatique. Il a affirmé avoir vu un jeune garçon afghan violé par un militaire de l'Armée nationale afghane. Des allégations du même genre ont été acheminées à d'autres aumôniers.