Les associations italiennes de Montréal projetaient de se réunir, lundi, afin de discuter des différentes façons de venir en aide aux victimes du violent tremblement de terre qui a fait plus de 150 morts et au moins 1500 blessés, plus tôt en journée, dans la région montagneuse des Abruzzes, dans le centre de l'Italie.

Bien qu'il soit encore trop tôt pour évaluer avec précision la situation, Guido Piccone, président de l'Associazione Famiglia Abruzzese, a indiqué que les conversations eues avec des gens de la région laissaient croire que les besoins seront nombreux. L'association représente des familles de la région des Abruzzes, notamment de la capitale et ville médiévale de L'Aquila, à proximité de laquelle l'épicentre de la secousse a été localisé.

«Pas d'essence, rien. Ils (les gens) sont dans la rue, ils tentent de trouver de l'eau quelque part, c'est un gros problème», a affirmé M. Piccone.

L'aile québécoise du Congrès national des Italo-Canadiens a quant à elle indiqué travailler avec des organismes d'aide internationale présents dans la région dévastée par le séisme.

«Nous avons déjà contacté la Croix-Rouge, qui compte des gens sur place en Italie en ce moment, et ils sont supposés nous contacter pour nous dire s'il y a des besoins immédiats pour les gens dans la région», a affirmé le président de la section québécoise de l'organisme, Tony Sciascia.

Les Italiens de partout ailleurs au Canada tentaient également de trouver des façons de venir en aide à des proches ou de parfaits inconnus, lundi, à la suite du séisme.

Pal Di Iulio, dirigeant de Villa Charities, l'une des plus importantes fondations italo-canadiennes au Canada, a passé la journée au téléphone avec des gens qui souhaitaient savoir comment ils pouvaient donner un coup de main.

«L'émotion est immense, et nous tentons de transformer cette émotion et cette passion en un plan», a-t-il déclaré depuis Toronto.

Des dizaines de milliers de personnes sont sans abri dans les environs de L'Aquila. Entre 10 000 et 15 000 bâtiments ont été endommagés ou détruits, selon des responsables.