L'actrice québécoise Geneviève Sabourin, accusée d'avoir harcelé le comédien Alec Baldwin, fait face à la justice américaine à compter de ce lundi matin.

Mme Sabourin sera représentée par l'avocat américain Maurice Sercarz, qui se trouvera à ses côtés dans la salle d'audience new-yorkaise. Son avocat canadien, Jean-Pierre Rancourt, suivra le déroulement des procédures à distance.

Son passage en cour, à New York, sera toutefois de courte durée. Selon Me Rancourt, l'audience servira seulement à fixer une nouvelle date pour qu'une requête d'accès à la preuve soit déposée.

Me Rancourt croit qu'Alec Baldwin pourrait décider de laisser tomber les accusations qu'il qualifie de «pas extrêmement sérieuses».

Dimanche soir, Geneviève Sabourin s'est tournée vers Twitter afin de signaler qu'elle était impatiente de voir la justice suivre son cours. Elle soutient qu'à partir du moment où tous les faits seront connus, il deviendra clair qu'elle n'a commis aucun geste criminel.

La femme de 40 ans, originaire de la région de Montréal, est notamment accusée de harcèlement criminel après avoir été arrêtée au domicile d'Alec Baldwin à Manhattan le 8 avril.

Quelques jours auparavant, selon les documents déposés en cour, Geneviève Sabourin avait fait irruption au Lincoln Center, où M. Baldwin présentait une projection du film «Le dernier tango à Paris». Elle avait alors été expulsée par le service de sécurité.

L'accusée se serait aussi pointée à la maison que possède l'acteur américain dans les Hamptons, le 31 mars, et aurait envoyé à la vedette de 30 Rock une douzaine de courriels dans lesquels elle affirme notamment avoir besoin de lui et vouloir l'épouser.

Peu connue du public, Geneviève Sabourin a fait de brèves apparitions dans le film Saint-Martyr-des-Damnés ainsi que dans les séries télévisées C.A. et Vice caché.