Hassan Diab, l'auteur présumé d'un attentat ayant fait quatre morts en 1980, à Paris, a été remis en liberté sous des conditions sévères, mardi, par la Cour supérieure de l'Ontario, à Ottawa.

Un juge a décidé mardi que Diab pourrait recouvrer sa liberté sous conditions en attendant la tenue d'une audience qui servira à déterminer s'il doit être extradé vers la France pour faire face à des accusations relativement à un attentat sur une synagogue.

Le citoyen canadien d'origine libanaise est recherché par les autorités françaises, qui souhaitent notamment l'accuser de meurtres et de tentative de meurtre. Ces accusations sont liées à une explosion ayant tué quatre personnes en plus d'en blesser plusieurs autres à Paris.

Diab a été arrêté par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) en novembre grâce à un mandat émis par les autorités françaises.

Le procureur de la Couronne avait demandé à ce que Diab demeure détenu, soutenant qu'il risque d'essayer de prendre la fuite. L'avocat de la défense, Don Bayne, avait pour sa part qualifié la preuve contre son client de faible, et avait fait témoigner quelques personnes prêtes à offrir l'argent de la caution et à le surveiller s'il était libéré.

La décision sur la demande d'extradition ne devrait pas être prise avant plusieurs mois.

Diab est professeur de sociologie à temps partiel à l'Université Carleton d'Ottawa.