La Cour du Québec a exceptionnellement ouvert ses portes à huit heures ce matin, pour faire comparaître les personnes arrêtées lors de la rafle d'hier chez les Hells Angels et leur filiale des Syndicate.

Les accusés n'ont pas été amenés au palais de justice. Ils comparaissent par vidéoconférence du Centre opérationnel Nord.

Ce matin, 41 des 47 accusés ont comparu. De ceux-ci, 18 ont été remis en liberté en promettant de se soumettre à diverses conditions, notamment un engagement de 10 000 $ par tierce personne et le dépôt d'une somme de 5000 $. Diverses restrictions leur ont été imposées, notamment l'interdiction de communiquer avec des co-accusés, un couvre-feu et une interdiction de posséder un téléphone celluaire sauf pour fin de travail.

Pour sa part, l'accusé Gregory Wooley, qui achève de purger une peine au pénitencier de Kingston, a refusé d'être représenté par son avocate habituelle Christina Nedelcu à ce stade des procédures.

Une employé civile de la police de Montréal doit aussi être accusée. Elle a été arrêtée  à son domicile, hier lors de l'opération, mais elle ne fait pas partie de la liste des accusés. Par ailleurs, le père d'une policière, Fernand Lauzon, âgé de 67 ans, était au nombre des accusés qui ont comparu ce matin.