Voici cuatre affaires que la police de Montréal croit avoir résolues en 2008.

Victime: Murat Julien, 35 ans

Tué le 23 novembre 1990

Un vendredi soir de novembre, Murat Julien a été assassiné dans son logement de la rue Frontenac, dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve. Tué d'une seule balle de fusil de chasse. À l'époque, drogue et prostitution faisaient bon ménage dans l'immeuble où il habitait. Mais Murat Julien, un immigré haïtien, restait généralement à l'écart des ennuis, au dire des policiers. Il avait toutefois des antécédents judiciaires en matière de fraude et de violence.

Victime : Sylvain Sauriol, 29 ans

 

Tué le 1er avril 1991

Au petit matin, Sylvain Sauriol a été trouvé sans vie dans un appartement de la rue Davidson, dans Hochelaga-Maisonneuve. Il gisait sur le plancher du salon chez un ami qui l'hébergeait depuis quelques jours. Les enquêteurs ont trouvé sur la scène du crime le marteau avec lequel il avait été mortellement frappé, mais jamais celui qui s'en était servi. L'homme de 29 ans, un assisté social originaire des Basses-Laurentides, était connu des policiers pour des délits mineurs.

Victime : Serge Lachance, 42 ans

Tué le 8 août 1991

Serge Lachance venait d'emménager dans un immeuble de la rue Christophe-Colomb, dans le quartier Villeray, quand il y a été poignardé à mort. Son appartement avait été le théâtre d'une violente bagarre. Serge Lachance avait déjà été inculpé pour des affaires de drogue et de violence; les enquêteurs avaient donc plusieurs hypothèses pour tenter d'expliquer son assassinat. Un vol ou une transaction de drogue qui aurait mal tourné, par exemple.

Victime : André Bouchard, 62 ans

Tué le 4 mars 1999

André Bouchard était connu pour garder d'importantes sommes d'argent dans son appartement. Voilà pourquoi la police de Montréal a cru que le vol pouvait être le mobile du crime. Le corps sans vie du retraité avait été découvert dans la chambre à coucher de son appartement de la rue Letourneux, dans Hochelaga-Maisonneuve. Il avait été poignardé et étranglé avec un fil de téléphone.

Sources : Archives de Allô Police/Photo-Police et de La Presse