Affirmant avoir été extrêmement choqués par le bris d'une baie vitrée lors d'un match de hockey au Centre Bell, un homme et son petit-fils de 6 ans réclament environ 53 000$ en dommages au Canadien de Montréal.

L'incident serait survenu l'après-midi du 3 février dernier, lors d'un match opposant le Canadien de Montréal aux Rangers de New York. Darin Roberts, un résidant de Verdun, raconte dans sa poursuite qu'il était assis dans la première rangée de la section 112, avec le petit Dylan Coleman Doheny, lorsqu'un lancer foudroyant a fait éclater la baie vitrée devant eux. Le personnel du Centre Bell les a fait se déplacer, le temps de nettoyer l'endroit, puis ils ont pu regagner leurs sièges. L'enfant se serait alors rendu compte qu'il avait trois morceaux de verre dans la main, tandis que monsieur découvrait, plus tard, de la vitre dans une manche de son manteau. Selon des recherches sur l'internet, l'éclatement de la baie vitrée avait été provoqué par un lancer de Francis Bouillon, en première période.

 

Dans sa poursuite, M. Roberts soutient que pendant tout le reste du match, l'enfant a pleuré, et que ni un ni l'autre n'ont pu apprécier la partie qu'ils avaient tant souhaité voir. De plus, leurs breuvages et leur goûter ont été «détruits». Depuis ce temps, l'homme et le garçon auraient des cauchemars reliés à cet incident. M. Roberts estime que le Canadien de Montréal et l'aréna des Canadiens sont responsables de leurs malheurs. Il réclame pour lui-même 20 000$ pour «choc, nervosité et incapacité partielle», dont on ignore la nature. Dans le même esprit, il réclame 32 500$ pour l'enfant, de même qu'environ 500$ en dépenses.