La réduction de la taille des classes au secondaire ne figure pas au plan de lutte contre le décrochage scolaire présenté par Québec la semaine dernière, même s'il s'agit d'une promesse électorale. Explication : la ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, n'a pas réussi à obtenir les 60 millions nécessaires pour financer cet engagement, selon le Parti québécois.

À l'Assemblée nationale ce matin, le critique péquiste en matière d'éducation Pierre Curzi a déposé un mémoire sur le décrochage présenté par Mme Courchesne au Conseil des ministres, le 5 juin 2009. Elle y réclamait 60 millions de plus que les sommes finalement obtenues. La différence aurait servi «à remplir l'engagement libéral de réduire la taille des classes au secondaire», a indiqué M. Curzi.

«Il nous a été fortement recommandé, pour le niveau secondaire, à cette étape-ci, de procéder par mentorat plutôt que de procéder par réduction de taille de groupe», s'est défendue Mme Courchesne.