Une Montréalaise poursuivant la police de Toronto pour avoir supposément été atteinte de balles de caoutchouc durant le sommet du G20 réclame que le policier soit accusé au criminel.

Son avocat, Clayton Ruby, a indiqué avoir écrit vendredi au chef de police Bill Blair pour faire valoir que le policier devrait être accusé de voie de fait et d'utilisation illégale d'une arme à feu.

L'avocat a affirmé avoir fourni au chef de police une photographie de l'agent et une vidéo de l'incident allégué en juin, notant que la police ne semblait pas pouvoir identifier elle-même l'homme en question.

Me Ruby allègue que Natalie Gray, 20 ans, a été atteinte de deux balles de caoutchouc alors qu'elle prenait part à une manifestation pacifique devant un centre de détention, et qu'elle a souffert d'une infection à la suite de l'incident.

L'avocat soutient que sa cliente était terrifiée et qu'un officier supérieur a ignoré cavalièrement sa demande de voir un médecin.

Selon Me Ruby, la jeune femme a dû patienter 30 minutes avant de recevoir des soins et souhaite que la police soit tenue responsable.