Chaque semaine, les journalistes et les chroniqueurs de La Presse se dévoilent et nous racontent les dessous de leur métier. Cette semaine, Stéphanie Grammond parle des raisons qui l’ont poussée à devenir journaliste ainsi que de l’impact de son travail de chroniqueuse.

La Presse : Après bientôt 20 ans à La Presse, qu’est-ce qui vous garde motivée au travail ?

Stéphanie Grammond : C’est un métier fantastique parce que chaque jour, nous sommes appelés à échanger avec des experts de différentes disciplines du monde de l’économie et des affaires. Notre soif d’apprendre est constamment assouvie. J’ai l’impression de n’avoir jamais quitté les bancs d’école. La Presse, c’est aussi sûrement à Montréal le meilleur endroit où pratiquer le journalisme.

LP : Mais les journalistes ont souvent mauvaise presse. Ça ne vous préoccupe pas ?

SG : On se fait souvent accuser de colporter de mauvaises nouvelles et de focaliser notre attention là-dessus. Quand les choses changent en faveur des consommateurs, comme quand des pratiques commerciales abusives cessent ou qu’il y a des actions collectives, on s’empresse tout autant de le communiquer pour que le public en bénéficie. Les dénonciations font partie de notre métier. Pour provoquer le changement, il faut taper fort sur le clou – il ne faut pas sous-estimer ça.

LP : Provoquer le changement, est-ce votre mission en tant que journaliste ?

SG : Oui, faire bouger les choses, amener des changements positifs, encourager mes lecteurs à avoir de meilleures habitudes avec leurs finances personnelles.   

Le journalisme de qualité est au cœur de la mission de La Presse. Nous comptons entre autres sur les contributions des lecteurs pour nous soutenir. Nous avons bon espoir d’atteindre, à terme, notre grand objectif de 5 000 000 $ par année, soit 42 000 lecteurs qui versent de façon récurrente 10 $ par mois.

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