Victime d'un infarctus du myocarde le 14 février, au parlement, le député de Gatineau, Robert Bussière, sera absent de l'Assemblée nationale pendant plusieurs mois.

Ce qui semblait à première vue n'être qu'un « malaise », survenu au Salon bleu, en présence de ses collègues, au beau milieu des travaux parlementaires, était en fait beaucoup plus grave.

Le député caquiste, âgé de 63 ans, aura besoin de plusieurs mois de convalescence, pour se remettre du problème cardiaque éprouvé en Chambre le 14 février et des suites de l'intervention chirurgicale pratiquée vendredi dernier, au Centre hospitalier de l'Université Laval (CHUL) à Québec.

Lundi, un de ses employés, William Robertson, conseiller politique et directeur des bureaux de circonscription de Maniwaki et de Chelsea, a fait le point, sur Facebook, sur l'état de santé du député.

« Il se porte très bien. Il se repose en compagnie de sa famille et doit récupérer, car les derniers jours ont été éprouvants », a-t-il écrit.

Dans les circonstances, M. Bussière a eu de la chance, étant victime d'un malaise cardiaque alors qu'il était en présence de deux médecins : le ministre délégué à la Santé, Lionel Carmant, et l'ex-ministre de la Santé, Gaétan Barrette, qui sont intervenus rapidement pour lui porter secours, tandis que le président de l'Assemblée nationale, François Paradis, interrompait les travaux.

« Ça n'allait vraiment pas. J'ai pu procéder à un minimum d'examen, surtout un questionnaire pour évaluer sa situation, qui était significative », avait commenté M. Barrette, par la suite.

M. Bussière avait été conduit au CHUL où il a subi une batterie d'examens les jours suivants.

En son absence, au cours des prochains mois, ce sont les employés de M. Bussière qui feront fonctionner ses bureaux de circonscription.