L'ancien Grand Chef de la Nation Crie, Ted Moses, signataire de la Paix des braves, s'est dit attristé par le décès de l'ex-premier ministre, Bernard Landry, qu'il a qualifié de «frère».

«Je suis attristé par le décès de mon ami et frère, l'ancien premier ministre, Bernard Landry. Notre relation était basée sur la confiance et le respect et elle a servi de fondement à la nouvelle relation qui s'est établie entre les Cris et le Québec», a fait savoir M. Moses dans un communiqué publié cet après-midi.

«La Paix des braves que nous avons bâtie ensemble a eu d'immenses bénéfices tant pour les Cris que pour le Québec. Elle est devenue un modèle pour le reste du Canada et à l'étranger et elle n'aurait pu être possible sans monsieur Landry. Il me manquera beaucoup», a poursuivi celui qui a signé avec M. Landry cette entente historique en 2002.

Ce nouvel éloge s'ajoute à la pluie d'hommages rendus à l'homme politique québécois, mort mardi à l'âge de 81 ans, des suites d'une maladie pulmonaire.

«[M. Landry] a fait preuve non seulement de vision et de confiance, mais aussi de courage dans sa volonté de forger une nouvelle relation entre Québec et les Cris», a aussi exprimé l'actuel Grand Chef de la nation Abel Bosum. «La Paix des braves [...] a marqué un véritable tournant dans la relation entre les Cris et le Québec», a-t-il ajouté.

La Nation Crie offre d'ailleurs ses condoléances aux proches et amis de M. Landry. «Au revoir monsieur Landry. Un repos bien mérité pour un brave qui a servi son peuple et sa patrie», écrit enfin la communauté.

La Paix des braves a marqué une première mondiale entre un État une nation autochtone.