Les jeunes du Parti libéral du Québec (PLQ) débattront d'éducation samedi et dimanche dans le cadre de leur congrès annuel, qui se tient à l'Université Bishop, dans l'arrondissement de Lennoxville à Sherbrooke.

Tout est sur la table, à l'instar de ce que suggérait cette semaine leur président sortant, Jonathan Marleau, qui a dit qu'il était prêt à revoir le modèle au complet.

Le cahier de propositions est en effet très diversifié. L'aile jeunesse propose notamment le resserrement des critères d'admission au baccalauréat en enseignement et la mise sur pied d'un ordre des enseignants, une proposition plutôt mal accueillie par les syndicats de professeurs.

Les jeunes du PLQ veulent également imposer l'obligation d'étudier jusqu'à l'âge de 18 ans, alors que le seuil minimal est de 16 ans actuellement.

Ils demandent aussi de revoir le contenu des cours au secondaire, pour ajouter l'apprentissage de notions de base de droit, d'économie familiale, d'éducation sexuelle, mais aussi de programmation informatique, entre autres.

Ce congrès de la commission jeunesse sur le thème de l'éducation s'inscrit dans la foulée du réinvestissement du gouvernement Couillard dans ce secteur, qui avait souffert des restrictions budgétaires visant l'atteinte du déficit zéro en début de mandat.

Les élus libéraux en profiteront samedi pour se réunir en caucus sur place avec leur chef Philippe Couillard, qui s'adressera aussi aux jeunes dimanche à la clôture du congrès.

Des résolutions émanant des régions sur d'autres thèmes seront débattues dimanche, mais il a été impossible d'en connaître la teneur vendredi.

C'est le dernier congrès du président de la commission jeunesse, Jonathan Marleau. Son successeur est déjà connu, il s'agit de Stéphane Stril, qui entrera officiellement en fonction le 1er septembre.

Jonathan Marleau s'était fait remarquer notamment en se faisant l'ardent défenseur du service de transport de personnes Uber, au nom de «l'économie de partage», alors que ce système était encore illégal en vertu des lois du Québec.

Il a aussi été candidat libéral défait à l'élection complémentaire dans Gouin, le printemps dernier, remportée par Gabriel Nadeau-Dubois, de Québec solidaire.