Le Québec peut à sa manière contribuer au processus de paix au Proche-Orient, a déclaré Philippe Couillard, dimanche, 24 heures avant l'arrivée très attendue du président américain Donald Trump dans la région.

Le premier ministre a visité la Cisjordanie dans le cadre de sa mission économique. Il a conclu des ententes de coopération qui favoriseront les échanges d'étudiants universitaires.

Ces accords surviennent la veille de l'arrivée en Israël du président américain, qui s'est fixé comme objectif de mettre fin une fois pour toutes au conflit israélo-palestinien.

M. Couillard reconnaît que le Québec n'a pas la même force de frappe diplomatique que les États-Unis. Mais la province peut apporter une modeste contribution, a-t-il dit, citant en exemple l'entente qu'il venait de signer avec le ministre des Finances de l'Autorité palestinienne, Shikri Bishara.

« C'est ça, en pratique, qui va nous faire avancer, a-t-il indiqué à Ramallah. Le fait qu'on soit petit, en fait, ça devient un atout. »

Quelques heures plus tôt, le premier ministre avait signé un accord de coopération avec le ministre israélien de l'Économie et de l'Industrie, Eli Cohen. L'entente prévoit une enveloppe de 6 millions pour soutenir des projets d'innovation.