Le gouvernement Couillard approfondira ses relations bilatérales avec Israël, dimanche, en signant une entente de coopération dotée d'une enveloppe de 6 millions.

L'accord sera signé ce matin lors d'une rencontre du premier ministre Philippe Couillard avec le ministre israélien de l'Économie et de l'Industrie, Eli Cohen.

Il s'agit de la troisième entente bilatérale entre le Québec et l'État hébreu. La première a été conclue en 1997 par le gouvernement de Lucien Bouchard afin de resserrer les liens en matière de science, de technologies, de culture et d'éducation. La seconde, signée en 2007, visait à faciliter les collaborations dans différents secteurs économiques.

La troisième entente cible spécifiquement les relations en matière de recherche et d'innovation technologique. C'est la première qui prévoit des investissements gouvernementaux.

Québec et l'Autorité d'innovation d'Israël débloqueront 3 millions chacun pour financer des projets de recherche. On calcule que le programme générera des investissements de 12 millions.

Lancement officiel

Le premier ministre a officiellement lancé sa mission économique en Israël, hier soir. Il avait prévenu la veille que le voyage avait davantage pour but de découvrir le modèle économique israélien que de signer des contrats. Mais les participants rencontrés hier se sont dits convaincus que le voyage entraînerait des retombées.

« Est-ce qu'on va voir ces avantages dans une semaine ? Non. Mais je suis convaincu que dans trois, cinq ou dix ans, on va voir que le mariage entre les entreprises israéliennes et québécoises va produire des fruits. Sinon, je ne serais pas ici », dit l'homme d'affaires Mitch Garber.

Celui qui est bien connu pour sa participation à l'émission Dans l'oeil du dragon brasse des affaires en Israël, et s'est beaucoup impliqué dans la préparation de la mission au cours des derniers mois. Il a mis plusieurs entreprises en contact avec des entrepreneurs locaux.

Hubert Bolduc, de Montréal International, visite le pays pour la quatrième fois en huit mois. Il a bon espoir de voir des ententes se conclure, car la présence de politiciens peut s'avérer un précieux coup de pouce.

« Ça nous permet d'ouvrir des portes qu'on ne serait peut-être pas capables d'ouvrir si on n'était pas accompagnés par des hommes et des femmes politiques, a-t-il dit. Et ça permet possiblement, dans certains cas, de conclure des ententes qu'on a déjà entamées dans des missions précédentes. »

photo tirée du compte twitter de philippe couillard

Le premier ministre Philippe Couillard et sa délégation ont notamment rencontré l'ambassadrice du Canada en Israël, Deborah Lyon.