Il n'y a aucune décision de prise au sein du gouvernement de Philippe Couillard sur la façon dont sera commercialisé le cannabis une fois faite la légalisation en juillet 2018. Confier le dossier à la SAQ n'est pas exclu, mais le recours aux pharmacies ou, carrément, au secteur privé, sont tout aussi plausible.

En coulisses à Québec, on indique que le gouvernement veut d'abord prendre sa décision en fonction des questions de santé publique. Une décision devrait être prise d'ici l'automne. Déjà, il est exclu qu'on vende du cannabis dans le réseau actuel des succursales de la SAQ. Faire coexister l'accès à l'alcool et au cannabis n'est pas acceptable du point de vue de la santé publique.

Québec doit se décider sur un encadrement réglementaire, soupeser l'incidence sur la sécurité automobile par exemple. La question du mode de distribution reste prématurée tant que le gouvernement n'a pas décidé si la distribution sera très restreinte ou très souple.

La SAQ pourrait se voir confier le mandat de mettre en place un réseau distinct pour le cannabis, mais les pharmacies et le privé restent des options tout aussi plausibles. La SAQ n'est pas opposée à cette idée, mais à Québec, on comprend que syndicat des employés, actuellement en négociation, pousse fort pour que la SAQ se voie confier le mandat.