La ministre des Aînés, Francine Charbonneau, est ouverte à la discussion dans le débat autour du projet de loi 115 sur la maltraitance des aînés.

Elle n'est pas fermée à l'idée que l'on puisse rendre obligatoire le signalement de mauvais traitements, mais prévient qu'il n'est pas facile de circonscrire cette obligation. Elle réagissait à la nouvelle de La Presse hier.

L'ex-ministre des Aînés, Marguerite Blais, joignait sa voix à celle du caquiste François Paradis pour que les employés des centres d'accueil soient tenus de dénoncer la maltraitance dont ils étaient témoins ; le projet de loi actuel leur assure déjà la protection de leur poste s'ils dénoncent une situation inacceptable. « Le projet de loi est étudié article par article.

Ce n'est pas terminé tant que ce n'est pas terminé. Le projet de loi s'adresse à l'ensemble de la population, pour toutes les personnes en situation de vulnérabilité » rappelle la ministre Charbonneau.