À un peu plus d'une semaine de la conférence internationale destinée à lutter contre la radicalisation qui se tiendra à Québec, le gouvernement Couillard a déposé une motion, jeudi, afin que le 15 janvier soit désigné comme la journée du vivre ensemble.

Cette date a été choisie afin de souligner la mémoire des Québécois qui ont perdu la vie lors des attentats survenus en janvier dernier à Ouagadougou, au Burkina Faso, ainsi qu'à Jakarta, en Indonésie.

Six Québécois, dont quatre membres d'une famille originaire de Lac-Beauport, avaient perdu la vie dans l'attaque survenue à Ouagadougou, qui a fait 28 victimes au total. À Jakarta, un Lavallois avait été tué au cours des attentats ayant fait au total sept morts.

La ministre des Relations internationales, Christine St-Pierre, a déposé cette motion exactement deux ans après la mort de l'adjudant Patrice Vincent, à Saint-Jean-sur-Richelieu, happé mortellement par Martin Couture-Rouleau.

Le gouvernement Couillard a par ailleurs dévoilé le programme de la conférence internationale «Internet et la radicalisation des jeunes: prévenir, agir et vivre ensemble», parrainée par l'UNESCO.

Du 31 octobre au 1er novembre, la ville de Québec accueillera plus de 400 experts en provenance de 40 pays intéressés par la radicalisation, phénomène croissant qui n'a pas de frontières, surtout à l'ère d'internet.

La conférence de Québec, aux accents scientifiques et politiques, se penchera principalement sur l'attrait exercé chez les jeunes par les sites internet des organisations extrémistes ou terroristes.

La directrice générale de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), Irina Bokova, prendra part à la cérémonie d'ouverture en plus de participer à un atelier le 31 octobre, en compagnie d'un haut représentant de l'Organisation des Nations unies dont l'identité n'a pas été dévoilée.