Si elle devient chef du Parti québécois (PQ), Martine Ouellet entend faire des pieds et des mains pour assurer le rayonnement du Québec à l'échelle mondiale.

Advenant le cas où un tel scénario se concrétisait, la députée de Vachon s'assurera de réactiver « le réseau de contacts développé au cours des années » par sa formation politique. Son objectif sera de faire circuler largement un message bien précis.

Ces divers contacts seront, en effet, incités à s'exprimer sur la scène internationale pour laisser savoir à un maximum d'interlocuteurs que « le Québec est une nation (...) et qu'il aspire à devenir un pays indépendant ».

Dans la mesure où elle devenait chef du PQ, Mme Ouellet invitera également ceux qu'elle désigne comme « les indépendantistes de la société civile ayant des liens avec l'étranger » à déployer des efforts de sensibilisation auprès entre autres des « associations, groupes et personnalités amis du Québec ».

Ces souverainistes pourraient prendre position en faveur de la « reconnaissance du peuple québécois » et se faire les défenseurs de « sa quête d'émancipation ».

Martine Ouellet entend bien aller encore plus loin si elle accède un jour au poste de première ministre.

Elle spécifie que, dans une pareille situation, elle ajoutera des délégations générales du Québec dans cinq capitales.

Elles serviraient non seulement à faire la promotion des intérêts québécois à l'étranger, mais aussi à « préparer le terrain pour la reconnaissance par la communauté internationale » d'une éventuelle déclaration d'indépendance.