La course à la direction du Parti québécois et la longue campagne fédérale ont nui à la performance de la Coalition avenir Québec (CAQ) aux élections partielles de lundi, a déclaré son chef François Legault.

Seul parti à avoir encaissé un recul net dans les quatre circonscriptions visées, depuis la dernière élection générale, M. Legault a affirmé mardi qu'il mise sur son virage nationaliste pour effectuer une remontée.

Dans un point de presse à l'Assemblée nationale, M. Legault a expliqué que les derniers mois ont nui à la visibilité médiatique de la CAQ.

La CAQ a enregistré son recul le plus important sur la Côte-Nord, soit 10,2%, dans la circonscription de René-Lévesque, que le Parti québécois a conservée, malgré une progression des libéraux de 18%.

Dans la circonscription montréalaise de Saint-Henri - Sainte-Anne ainsi que dans Beauce-Sud, qui sont toutes deux restées dans le giron libéral, la CAQ a perdu six pour cent des suffrages exprimés depuis l'élection d'avril 2014.

Dans Fabre, à Laval, la CAQ a réussi à limiter ses pertes, en enregistrant un recul de trois pour cent depuis le dernier scrutin.

Deux jours après un conseil général où la CAQ a exposé son virage nationaliste, qui doit aider son parti à surmonter la polarisation souverainiste-fédéraliste, M. Legault s'est montré confiant pour les mois à venir, malgré les mauvais résultats de lundi.

«C'est dans le fond la faute au «blackout» qu'on a eu, a-t-il dit. Ç'a été très difficile de parler d'autre chose que la course au leadership du PQ et la campagne électorale fédérale. Essentiellement, si vous allez lire les médias depuis un an, ce sont les deux sujets qui ont été couverts.»