Le Parti québécois estime que le gouvernement libéral est en train de faire un «nettoyage» avec de nouvelles nominations partisanes.

La leader parlementaire péquiste Agnès Maltais a accusé les libéraux de gaspiller des fonds publics en mettant à la porte des personnes qui font du bon travail.

Mme Maltais a observé que les nominations annoncées mercredi à la suite du dernier conseil des ministres visent même des libéraux que les péquistes avaient laissés en poste.

La députée péquiste a évoqué le cas de l'ex-députée libérale Christiane Pelchat, que les péquistes avaient gardée à la tête de la délégation générale du Québec à Mexico, remplacée mercredi par l'ancien député libéral Éric Mercier.

À la délégation générale du Québec à Londres, les libéraux ont nommé l'ancien ministre libéral Christos Sirros, en remplacement de Stéphane Paquet, dont le mandat n'était pas terminé.

Selon Mme Maltais, les péquistes attendaient généralement la fin des mandats avant d'effectuer des nominations.

Mme Maltais croit que le choix de Line Beauchamp, ancienne ministre de la Culture et de l'Éducation, au sein de la délégation canadienne à l'UNESCO, brise une tradition car les représentants qui l'ont précédée avaient «un très haut niveau d'études supérieures».

Le leader parlementaire de la Coalition avenir Québec (CAQ) François Bonnardel a observé que le premier ministre Philippe Couillard s'inscrit avec ces nominations dans la suite logique de son prédécesseur libéral Jean Charest, qui a fait 500 nominations partisanes durant ses neuf ans au pouvoir.

Selon M. Bonnardel, les péquistes sont mal placés pour critiquer les libéraux puisqu'ils ont procédé de la même façon durant leur bref passage au pouvoir.