La ministre de la Sécurité publique, Lise Thériault, laisse planer le doute sur le sort qui attend le directeur général de la Sûreté du Québec (SQ), Mario Laprise.

En point de presse mercredi, la ministre a fait valoir qu'elle n'avait pas été nommée à son poste pour limoger M. Laprise, mais, du même souffle, elle a refusé de lui témoigner sa confiance.

Comme l'ensemble des dirigeants d'organismes qui relèvent de la Sécurité publique, M. Laprise sera rencontré, a indiqué la ministre.

Elle a ajouté qu'il n'y avait aucune discussion, à l'heure actuelle, visant à demander au directeur général de la SQ «de quitter ou de rester» en poste.

Nommé par le gouvernement péquiste à l'automne 2012, l'actuel patron de la SQ n'a pas la cote auprès des libéraux au pouvoir qui le jugent trop proche du Parti québécois.

D'ailleurs, à la demande du premier ministre Philippe Couillard, la ministre Thériault planche sur un nouveau mode de nomination du patron de la SQ pour mettre l'institution à l'abri de l'influence politique.

Selon Mme Thériault, il en va de la confiance des citoyens envers les institutions de s'assurer que la Sûreté du Québec ne soit pas «politisée».